Muhindo Nzangi Butondo né le 11 novembre 1980 à Kyavinyonge dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), est un homme politique congolais, universitaire et actuel Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo.
Formation et carrière académique
Diplômé en sciences économiques et de gestion de l’Université Catholique du Graben (UCG), il y enseigne les finances publiques. Son profil académique alimente sa réputation de réformateur pragmatique et attaché à la rigueur de la gestion publique.
Parcours politique
• Ses débuts s’effectuent au sein du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR).
• En 2006, il est élu député provincial du territoire de Lubero.
• En 2011, il entre à l’Assemblée nationale comme député de Butembo, réélu en 2018.
• Cadre du parti Ensemble pour le Changement
• En août 2021, il est nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU). Il y engage des réformes majeures :
• adoption du système LMD (Licence-Master-Doctorat),
• numérisation des données académiques,
• investissements dans les infrastructures universitaires.
• En 2022, il fonde son propre mouvement, l’Action des Volontaires pour la Relève Patriotique (AVRP), prônant une politique axée sur le développement durable et inclusif.
• En 2024, il est promu Ministre d’État en charge du Développement rural.
• En 2025, il prend la tête d’un portefeuille stratégique comme Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire.
Épreuves et distinctions
• En 2013, il est arrêté par l’ANR et condamné pour “atteinte à la sûreté de l’État”, mais revient rapidement sur la scène politique nationale.
• Il a été honoré par :
• le titre de Doctor Honoris Causa de l’UCG (2021),
• la distinction de Commandeur de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES (2023).
Fonctions actuelles et vision À la tête du Ministère de l’Agriculture et Sécurité alimentaire, Muhindo Nzangi porte une vision de “révolution agricole agressive”, avec pour priorités: • renforcer la sécurité alimentaire de la RDC, • moderniser les méthodes de production, • développer les cultures vivrières et pérennes (maïs, riz, café, cacao, palmier à huile), • faire du secteur agricole un pilier de croissance économique et un levier d’emplois pour les jeunes.